- L’AMBRE GRIS : issu d'une sécrétion des cachalots.
Considéré comme un des excitants les plus puissants, il est connu pour ses vertus stimulant l’activité physique et intellectuelle. Il est utilisé depuis l’antiquité comme aphrodisiaque. La note d'odeur peut être boisée, sèche, balsamique, fleurie ou proche du tabac, avec un effet aphrodisiaque. L'ambre gris forme typiquement la note de base des compositions de parfumerie. Mais attention, si vous voulez l’employer en cuisine, achetez l’ambre gris dans une herboristerie et n’utilisez pas celui qui est destiné à la parfumerie.
- L'AILERON de REQUIN : la soupe d'ailerons de requins, plat tristement célèbre pour les conditions de pêche des requins, est consommé en Chine depuis des siècles.
L'aileron de requin serait efficace contre le vieillissement en plus d'être un puissant aphrodisiaque. La texture visqueuse de l'aileron permet de surcroit de préparer un délicieux potage épais et velouté sans ajout de fécule de maïs.
- La CORNE de RHINOCEROS : autre célébrité de la médecine chinoise. Originellement, c'est au pénis de l'animal qu'étaient prêtées des vertus aphrodisiaques, mais de nos jours, c'est la corne qui est la plus prisée.
On la consomme réduite à l'état de poudre et saupoudrée dans les soupes ou sur les aliments. À près de 50 000 euros le kilo, gageons qu'elle est utilisée avec parcimonie.
Aucune étude ne conforte les vertus aphrodiaques de la corne de rhinocéros, mais le massacre continue.
Parmi les autres aphrodisiaques chinois, on compte également l'os de tigre (très cher), la chair de certains singes et, plus récemment, la bile d'ours ou la soupe de nids d'hirondelles.
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Le BALUT : c'est un embryon de caneton d'environ 18 jours, consommé directement dans sa coquille. Pas cher et très riche en protéines, il est généralement vendu dans la rue et consommé par les jeunes philippins.
Il se prépare facilement, comme un oeuf dur, et se mange encore chaud avec une pincée de sel. Le balut gagnant en popularité, notamment auprès des touristes, on le retrouve de plus en plus dans des plats plus sophistiqués, servis dans les restaurants.
- Le BOSINTANG : célèbre soupe de chien. 10 000 tonnes de viande de chien sont cuisinées chaque année. En Corée du sud, c'est la quatrième sorte de viande la plus consommée.
Le bosintang est une préparation à base de chien bouilli et de pâte de soja à laquelle on rajoute, entre autres, oignons verts et poivrons. La soupe n'est qu'une des dizaines de façon de préparer de chien.
On peut le faire griller, le consommer en purée, sous forme de sauce ou de boisson et même le trouver en conserve dans les supermarchés.
Souvent, les chiens sont torturés juste avant d'être abattus. Leur viande se charge ainsi en adrénaline, ce qui lui donne ses vertus aphrodisiaques.
- Le TIGRE : la soupe de pénis de tigre est un plat très prisé à Taiwan, en Chine et en Corée. Mais sa consommation n'est toutefois pas très répandue car réservée à une clientèle haut de gamme (comptez 300 euros le bol). Outre le pénis, les testicules et la queue de l'animal sont aussi consommés comme aphrodisiaque.
- AUTRES BÊTES : les autres animaux dits aphrodisiaques sont le yak ou le taureau dont les organes génitaux sont consommés en soupe.
Au Vietnam, le sang de serpent remplace le viagra depuis des siècles.. Plus le serpent est venimeux, plus il est prisé. Le sang, ou même le coeur de l'animal, est bu cul sec, mélangé à de l'alcool de riz.
A Madagascar la moëlle de zébu est censée faire repousser les cheveux et faciliter l'érection.